Face à l’augmentation des accidents corporels, les constructeurs automobiles ont investi massivement sur la sécurité des habitacles.
Objectif : protéger les conducteurs en cas de chocs frontaux et latéraux. Depuis 1998, la France a même rendu ce coussin de sécurité obligatoire dans tous les véhicules neufs.
Mais ce dispositif n’est pas neutre pour l’environnement. La question de son recyclage et de sa valorisation se pose d’autant plus fortement que des milliards d’unités sont actuellement en circulation dans le monde !
En 2018, l’affaire Takata a mis en lumière cet enjeu environnemental. Le manufacturier japonais, l’un des leaders du marché, a dû rappeler en urgence des millions d’airbags défectueux, dangereux pour les conducteurs et les passagers.
Une véritable catastrophe industrielle qui a entraîné la disparition de la firme. Depuis, les campagnes se sont multipliées pour remplacer ces airbags défectueux… puis les recycler !
Concessionnaires et constructeurs automobiles sont soumis à 2 obligations :
- prendre à leur charge le remplacement de ces airbags défectueux en privilégiant la valorisation matière au détriment de l’incinération ;
- en assurer le recyclage.
Les professionnels de l’automobile doivent donc passer par une filière de recyclage très encadrée. Elle doit assurer le respect de l’environnement et une traçabilité totale pour garantir une destruction effective.
Si l’urgence du moment concerne les modèles Takata, tous les airbags doivent être recyclés et valorisés.
Plusieurs grandes marques automobiles sont concernées par les rappels d’airbags Takata à travers le monde, avec plus de 100 millions d’unités installés par l’ancien manufacturier nippon.
GARANTIR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DE TOUS
Les airbags peuvent entraîner des dysfonctionnements ou des explosions au déclenchement, avec un risque important de projections de fragments métalliques sur le conducteur ou sur les passagers. Pour prévenir ces risques et garantir la sécurité à bord des véhicules, les constructeurs déploient des campagnes pour recycler tous les airbags Takata, déployés ou non.
RESPECTER LA RÉGLEMENTATION
Une fois démontés, les airbags doivent subir un traitement spécifique : le recyclage doit les rendre inoffensifs pour l’environnement. En France, la réglementation prévoit un démantèlement très strict, pour une collecte et un recyclage en toute sécurité.
Les airbags sont principalement composés des éléments suivants :
- un boîtier et des capteurs. Le boîtier peut être métallique, en plastique ou en fibres ;
- un sac à air en nylon constitué d’une toile plus ou moins épaisse ;
- un générateur pyrotechnique de gaz déclenché par un calculateur. Il propulse un gaz qui permet de gonfler le sac immédiatement après le choc.
- séparation du détonateur de l’airbag envoyé vers une filière de traitement ;
- déclenchement de l’airbag via une méthode de détonation sécurisée ;
- traitement des matières dangereuses ;
- récupération et recyclage du noyau plastique, du métal et du nylon.
Ce processus garantit zéro émission nocive et zéro déchet. De plus, le recyclage couvre une partie de vos coûts de traitement grâce à la revente des matières récupérées.
Un certificat de destruction et un bordereau de suivi des déchets (BSD) sont remis. Ils prouvent la bonne réalisation de l’opération et garantissent la traçabilité des airbags défectueux.
Le processus de recyclage CareBag apporte une solution clé en main pour recycler les airbags en toute sécurité. Il s’adapte parfaitement aux contraintes liées au recyclage de vos airbags rappelés et permet de :
- collecter directement auprès des concessionnaires les airbags défectueux ;
- traiter 100 % des airbags rappelés en recyclage matière ;
- éliminer les déchets dangereux dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur ;
- récupérer les matières recyclables ;
- fournir le certificat de destruction ;
- assurer la traçabilité du déchet via l’émission d’un bordereau de suivi des déchets (BSD).
d'Hubency
« L’offre CareBag de Hubency répond non seulement à l’urgence du recyclage des airbags défectueux, mais permet aussi de développer une filière durable capable de garantir une prise en charge de A à Z des déchets. L’occasion d’en finir avec le traitement actuel majoritairement tourné vers l’incinération : une pratique peu respectueuse de l’environnement… »
